The Producer Cooperative as Monitored Credit


  • Publication date : 2010-01-01

Reference

“The Producer Cooperative as Monitored Credit,” with Brent Hueth, Working paper, February 2010.

Subject

<p class="MsoBodyText"><span style="font-size: 12pt;" lang="EN-US"><br /></span></p>

Abstract

Cet article qui traite des firmes coopératives se donne pour objectif d'expliquer une somme d'observations faites sur l'évolution de ce type d'organisation. Par example, alors qu'il est courant d'assister à la création de coopératives (agricole ou autres) reprenant les activités de firmes qui ont fait faillite, il est en revanche extrêmement rare d'observer le contraire. Le point de départ de ce travail théorique est une étude de cas retraçant la création d'une coopérative dans l'Iowa après la faillite d'une usine de traitement de vollailles. Cette étude intitulée “The cooperative Firm as Monitored Credit? The Case of West Liberty Foods” (écrite en collaboration avec Brent Hueth et Roger Ginder Journal of Cooperatives, 2009) décrit la transition entre une structure privée ayant pour but la maximisation du profit et une firme coopérative. L'analyse de cette étude de cas montre que les membres du conseil d'administration de la coopérative jouent un rôle crucial dans le succès d'une telle opération. Ce dernier point revêt une importance particulière dans notre modèle théorique. La firme y est modélisée comme un projet necéssitant un investissement financier. Le propriétaire de la firme doit investir financièrement et la production requiert 3 taches génériques: travail, management, and supervision du manager. Les membres ou travailleurs fournissent un input intermédiaire (par exemple du travail), le manager transforme cet input en produit fini (organization, marketing, etc.) et le conseil d'administration surveille voire corrige l'activité du manager. Nous modélisons la firme coopérative en supposant que dans cette structure les travailleurs sont aussi membres du conseil d'administration. Nous montrons que cette organization particulière des activités rend la coopérative plus a même de survivre bien qu'elle soit sous-optimale au sens de Pareto. La prise en charge par le travailleur des activités de travail et de supervision managériale permet à la coopérative d'opérer dans des conditions de rentabilité pour lesquelles la firme privée ne pourrait survivre. Cette théorie fournit un nouvel angle de vue par rapport a la littérature existante sur le cycle de vie des coopératives. Elle est aussi compatible avec les différences de niveau de compensation qui sont observées entre les directeurs de firmes privées et ceux de coopératives. Dans ces dernières, les directeurs se contentent essentiellement d'un combinaison de petits per diem et de modestes jetons de présence.